Académiques

Laboratoire d’écologie fonctionnelle et environnement

Le laboratoire d’écologie fonctionnelle et environnement est une Unité Mixte de Recherche (UMR 5245) associant le CNRS, l’Université Paul Sabatier et l’Institut National Polytechnique de Toulouse. EcoLab étudie les réponses des organismes, communautés et écosystèmes aux forçages environnementaux et valorise ces travaux dans le cadre de recherches finalisées pour répondre aux attentes de la société, notamment en matière de diagnostic et d’évaluation de l’état des milieux. Les recherches de l’équipe « Écotoxicologie Intégrative » dirigée par Arnaud Elger portent plus particulièrement sur l’impact des contaminants chimiques d’origine anthropique sur les assemblages biologiques, dans un contexte de réalisme écologique, en considérant notamment les interactions des contaminants avec d’autres facteurs de stress. L’équipe possède également une expertise reconnue dans l’utilisation de microcosmes pour évaluer l’écotoxicité en milieu aquatique (ex. : projets « Séparation des Micropolluants à la Source » 2014-2018 financé par l’Agence Française pour la Biodiversité et l’Agence de l’eau Adour-Garonne, projet européen « Graphene flagship » 2013-2020 sur la toxicité des nanoparticules carbonées…).

SETE

La station d’écologie théorique et expérimentale (SETE) est une Unité Mixte de Recherche (UMR 5321) rattachée à l’Institut Écologie et Environnement du CNRS. Son objectif est de comprendre le fonctionnement des écosystèmes et l’impact des changements environnementaux globaux sur leur intégrité et leur robustesse, à travers des approches théoriques et expérimentales. Les travaux de l’équipe « Social Evolution » dirigée par Alexis Chaine portent sur l’évolution rapide du comportement, de la cognition et des traits d’histoires de vie des organismes par des mécanismes sociaux et environnementaux.

CRCA

Le Centre de Recherches sur la Cognition Animale (CRCA) est une Unité Mixte de Recherche (UMR 5169) rattachée à l’Institut des Sciences Biologiques du CNRS. Son objectif est de comprendre le fonctionnement des processus cognitifs, au niveau individuel et collectif, à travers des approches intégratives de neurosciences moléculaires, cellulaires et comportementales. Les travaux de l’équipe à laquelle appartient M. Lihoreau, « Plasticité dépendante de l’expérience chez l’insecte », portent sur les insectes, en particulier l’abeille. M. Lihoreau s’intéresse  à l’impact des stress environnementaux sur la cognition des abeilles et leurs conséquences sur le déclin des populations. 

GEODE

Le laboratoire GEODE (Géographie de l’Environnement) est une unité mixte CNRS (INEE) / Université de Toulouse 2 constituée de 37 membres permanents et de 30 doctorants qui oriente ses activités scientifiques sur l’étude des paysages et de l’environnement dans une perspective interdisciplinaire et multi-temporelle, allant de la rétro-observation des processus naturels et socio-environnementaux à l’établissement de modèles prospectifs. Depuis son origine, le laboratoire GEODE inscrit ses recherches dans une approche transdisciplinaire des relations environnement / sociétés en confrontant concepts et méthodologies issues de la géographie mais aussi de disciplines naturalistes, sociales ou historiques. L’unité de recherche est par conséquent multidisciplinaire et associe des spécialistes en géographie de l’environnement, des géohistoriens, des écologues et paléoécologues, des archéoélogues, ainsi que des spécialistes en télédétection et modélisations spatiales ou multi-agents. Situé à l’interface entre recherche et actions, le laboratoire GEODE est reconnu pour sa capacité à transposer les résultats de ses travaux scientifiques dans le domaine de l’expertise en matière de gestion des territoires, de conservation ou d’analyses et de préventions des risques. A ce titre, plusieurs membres de l’unité sont membres de comités nationaux d’expertises. Par ailleurs, le laboratoire est composé d’une équipe d’enseignants-chercheurs ayant comme objet de recherche les dimensions éducatives et didactiques en relation avec les questionnements sociétaux en matière d’environnement et de développement durable.

IRIT

L’Institut de Recherche en Informatique de Toulouse (IRIT) est une Unité Mixte de  Recherche (UMR 5505) associant le CNRS, l’Institut National Polytechnique de Toulouse (INPT), l’Université Paul Sabatier (UPS),  l’Université Toulouse 1 – Capitole et l’Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J). Présent dans les trois universités toulousaines, à l’INPT/ENSEEIHT ainsi que sur les  IUT de Tarbes et Castres, l’IRIT assure à la fois une couverture du territoire local et de l’ensemble des thématiques de l’informatique et de ses interactions, allant de l’infrastructure à l’usager, qui lui permet de contribuer à la structuration de la recherche régionale. L’IRIT est l’une des plus importantes Unité Mixte de Recherche (UMR) au niveau national et l’un des piliers de la recherche en Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication (STIC) de la région Occitanie. Les 24 équipes de recherche du Laboratoire sont structurées en sept départements scientifiques qui couvrent l’ensemble des domaines de l’informatique actuelle : – SIGNAUX, IMAGES – Gestion des donnée – Intelligence collective, Interaction – Intelligence Artificielle – Calcul Intensif, Simulation, Optimisation – Architecture, systèmes et réseaux – Fiabilité des Systèmes et des Logiciels. Les deux équipes impliquées T2RS et SEPIA font partie du département Architecture, systèmes et réseaux. Ces chercheurs apporteront les compétences de leur groupe de recherche qui travaille principalement sur des problématiques liées à la conception des réseaux de capteurs et des plateformes IoT,  la QoS (Quality of Service) et à l’amélioration des performances des réseaux et des systèmes, les systèmes distribués et le Cloud computing. De multiples applications, autour de ces problématiques, ont été développées telles que la reconfiguration dynamique dans les systèmes avioniques avec Airbus, le contrôle chaîne du froid par un réseau de capteurs sans fil (projet ANR CAPTEURS), l’optimisation multicritère multi-objectif (Projet DRONE-CAPTEURS),  déploiement d’un réseau LoRa dédié à l’Internet des Objets sur le campus de l’université. Ces travaux ont donné lieu à de nombreuses publications dans les revues conférences et workshops nationaux et internationaux. Les membres impliqués sont très actifs aux niveaux national et international, par leur participation et/ou leur responsabilité dans des groupes de travail en France et en Europe, par l’organisation de conférences ou de workshops. R. Kacimi et F. Thiebolt sont largement impliqués dans le cadre de l’opération neOCampus de l’université Paul Sabatier qui a pour but de déployer des services ambiants pour un campus innovant, durable, connecté.

LAAS

Le Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes (LAAS-CNRS) est une unité propre du CNRS rattachée à l’Institut des sciences de l’ingénierie et des systèmes (INSIS) et à l’Institut des sciences de l’information et de leurs interactions (INS2I). Les recherches menées au LAAS-CNRS visent à une compréhension fondamentale des systèmes complexes tout en considérant l’usage qui peut en découler. A l’inverse, de nombreuses problématiques sociétales ou industrielles, par exemple dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace, de la santé, de l’énergie ou des réseaux de communication soulèvent des questions fondamentales qui nourrissent à leur tour l’inspiration des chercheurs. Ainsi, à la fois défricheur de problématiques émergentes et promoteur de solutions intégrées, le laboratoire a identifié 4 axes stratégiques fondés sur les quatre champs disciplinaires qui constituent la marque de fabrique du laboratoire depuis sa création (informatique, robotique, automatique et micro- / nano-systèmes). Au sein de ces disciplines, 8 départements scientifiques définissent les orientations des prochaines années et coordonnent les activités des 22 équipes de recherche. Les travaux de l’équipe TSF (tolérance aux fautes et sûreté de fonctionnement informatique) à laquelle appartient N. Rivière portent sur la sûreté de fonctionnement des systèmes informatiques constitués de nombreux systèmes interconnectés (serveurs, systèmes embarqués) qui peuvent être mobiles, évolutifs, autonomes ou réactifs. Les défis scientifiques sont abordés du point de vue de l’architecture et de l’analyse. N. Rivière s’intéresse à la validation des systèmes embarqués communicants et mobiles, notamment au travers d’un projet portant sur les systèmes automobiles autonomes (Continental, encadrement d’une thèse sur ce sujet). V. Raimbault appartient à l’équipe MICA (Microsystèmes d’Analyse), qui développe notamment des capteurs innovants pour l’analyse des fluides, en combinant des micro/nano-technologies avancées (impression 3D haute résolution, microfluidique) et de l’intégration système.

Entreprises

BeeGuard

BeeGuard est une PME localisée en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée à Labège (31670) qui propose une solution de ruche connectée modulaire pour surveiller les ruches à distance. Avec plus de 2000 ruches connectées, une commercialisation active en France et en Italie et des ventes effectives dans plus de 10 pays, BeeGuard est un des leaders Européen dans la fourniture de solution de ruches connectées.

Select Design

Select Design est une société de R&D, spécialisée dans la conception et l’optimisation / industrialisation de produits électroniques et implantation routage de carte électronique. Fort de ses 26 ans d’expérience dans le dessin et routage de cartes électroniques complexes et de son travail segmenté ou complet sur divers produits électroniques déjà réalisé pour diverses entreprises ou Laboratoires, Select Design propose son expertise et son accompagnement pour le design, technologie de cartes et choix de composants électroniques ou solution de communication et énergie de dispositifs autonomes.

Adict Solutions

Adict Solutions est une société de R&D, spécialisée dans la gestion des problématiques complexes, dans le domaine de l’eau et de l’environnement. Elle développe des outils d’aide à la décision pour accompagner les gestionnaires et décideurs à prendre en compte les enjeux environnementaux et sanitaires de leurs territoires dans leur globalité (composantes écologiques, usages et pressions anthropiques, etc.) pour agir de façon efficiente. Ces outils ont notamment été appliqués à la problématique du déclin et de la restauration des populations de poissons migrateurs de la Garonne (partenaire d’un projet pour le compte de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne), et sont en cours d’application sur la problématique de la gestion des plans d’eau DCE pour l’Agence Française pour la Biodiversité, ainsi que sur la gestion des macrophytes dans la Garonne.